Augmented Reality Network
AURA est un parcours d’œuvres visibles dans la ville de Bayeux à travers une application de réalité augmentée. L’occasion pour chacun des utilisateurs de vivre l’expérience d’une apparition artistique virtuelle dans le réel. Deux projets sont visibles dans l’application. Pour Pan/aura/ma, Justine Emard s’est inspirée de la mémoire de la ville et de ses murs. Donald Abad s’est, quant à lui, appuyé sur les datas pour déchiffrer la ville et créer Si la cité m’était donnée(s). Une fois l’application installée sur l’appareil, l’utilisateur.trice localise les œuvres du parcours à l’aide d’un plan. Sur place, il, elle « scanne » la façade afin de découvrir l’œuvre imaginée spécialement par l’artiste pour le lieu.
Les artistes de l’application ont bénéficié d’un temps de résidence afin de créer des œuvres pour le parcours. Ce temps privilégié leur a permis de mener des recherches et de rencontrer les acteurs de la ville, autant de sources d’inspiration pour leurs créations. Des workshops auprès d’élèves ont également été mis en place. Ces ateliers sous l’égide des artistes, favorisent des moments de rencontres et d’échanges entre les jeunes et les artistes autour de la création.
AURA est imaginé par Le Radar, Espace d’art actuel.
Les œuvres sont conçues par les artistes Justine Emard et Donald Abad.
L’application est développée par Pristimantis.
AURA #1
Pour Pan/aura/ma, Justine Emard s’est inspirée de la mémoire de la ville et de ses murs.
La réalité augmentée offre la possibilité de faire naître l’invisible, de donner la vie à des objets qui apparaissent sous nos yeux. C’est l’occasion de jouer
sur deux réalités parallèles qui coexistent à travers cet outil . En 2012 j’ai donc réalisé ma première œuvre utilisant la réalité augmentée, intitulée screencatcher. Mon travail s’articule autour de la recherche de nouveaux médiums. Je m’empare de médiums et techniques qui ne sont pas issues du milieu de l’art et que je m’approprie pour créer une forme artistique.
AURA #2
Donald Abad se définit comme « un artiste de l’expérience », il utilise son environnement comme un terrain de jeux et d’expérimentation. La genèse du projet Si la cité m’était donnée(s) part du constat que l’homme a toujours ressenti le besoin d’amasser des données et de chiffrer son existence. Au cours de ces dernières décennies, l’explosion de la puissance des ordinateurs a fait basculer l’humanité dans une nouvelle ère : celle du Big Data.
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